Comment choisir ses outils pour peindre ?

Votre décision est prise : vous vous attaquez à la peinture de votre salle à manger ou de la chambre du futur bébé. Mais pour bien travailler, il vous faut les bons outils. Révisons ensemble la trousse à outils du parfait peintre en bâtiment !

Le matériel de préparation du support

Comme pour tout chantier, il vous faudra bien vous équiper, pour d’une part protéger votre pièce et vous-même, mais aussi pour préparer le mur qui accueillera la peinture.

Les bâches et équipement de protection

A moins d’aimer particulièrement le nettoyage, tout projet de peinture passe nécessairement par le bâchage des surfaces à protéger : planchers, plinthes, portes… Peu importe le conditionnement, prenez-en suffisamment pour ne pas avoir de surface de plancher à nu.

Autre indispensable : l’adhésif (ou ruban)  de masquage. Ce « scotch » fait de papier assurera qu’aucun trait intempestif ne ruine vos angles de murs ou de meubles. Il permet également de créer une bordure nette si vous créez plusieurs zones de couleurs sur un mur. Il existe différentes largeurs d’adhésifs, à moduler en fonction de vos besoins.

Pour une protection efficace sur les plinthes, pensez à la raclette (ou écran) à bordure. Cette protection en acier ou plastique est munie d’un rebord à fixer sur les surfaces à préserver (vitre, plinthes…). Elle les protège ainsi des coulures de peinture lors du passage du rouleau.

Enfin, n’oubliez pas la protection du peintre lui-même : vêtements adaptés, mais aussi lunettes, masques et gants sont indispensables si vous manipulez des produits dangereux. L’aération de la pièce est également un prérequis. 

Préparation des murs avant de peindre/div>

Une règle s’impose avant toute mise en peinture : la préparation du mur (voir article : Comment préparer un mur avant de peindre ? ). Prévoyez d’abord une liste de matériel de nettoyage : lessive à la soude, éponge, seau et acétone.

Ensuite, passez à l’étape de diagnostic et réparation des murs. Elle nécessitera selon son état, des mortiers de rebouchage, de l’enduit (et les bacs afférents), ainsi que des outils spécifiques :

  • Papiers abrasifs : munissez-vous d’un kit de papier abrasif de différents grains. Vous commencerez par la valeur la plus basse (qui correspond à un ponçage à gros grain) pour finir par la plus élevée. Un abrasif d’une valeur de 50 / 60 s’utilise pour enlever des couches épaisses de peinture, un grain supérieur à 200 à un ponçage entre deux couches de vernis. Si vous poncez à la main, vous fixerez le papier abrasif sur une cale à poncer, une semelle munie d’une poignée.
  • Couteau à reboucher / grattoir / riflard : idéals pour traiter les fissures, trous et autres imperfections murales.

Si votre mur ou votre mobilier à repeindre le nécessite, vous pourrez également avoir besoin d’un décapeur thermique ou de divers adjuvants chimiques, comme un décireur.

  • Couteau à enduire : vous l’utiliserez sa lame pour déposer l’enduit sur le mur. Il est proposé en différentes largeurs, ou en kit. Il existe également des lames à enduire, plus larges, qui permettent de bien lisser l’enduit.

Dans le cas des couteaux, attardez-vous sur la robustesse de la lame et l’ergonomie du manche. Il peut être proposé en bois ou avec des revêtements plastiques pour faciliter leur prise en main. 

Le matériel de mise en peinture

Une fois votre surface préparée, il vous faut passer à la partie principale : la mise en couleur de votre subjectile (la surface à peindre : murs, objets, meubles…) Déterminez d’abord le type de surface à peindre et la peinture que vous utiliserez : les réponses conditionneront l’usage de pinceaux ou de rouleaux.

Bien choisir ses pinceaux pour peindre

Les pinceaux, plus communément appelés brosses, sont dédiés à la peinture de petites à moyennes surfaces, aux meubles et aux raccords. Ils sont composés d’un manche et de brosses plates ou rondes.

  • Choix du manche : il peut être en bois, en plastique ou bimatière. Ne le prenez pas trop court, il reste d’être inconfortable à l’usage. Il existe également des manches coudés, utiles pour la peinture d’endroits difficiles à atteindre, comme les radiateurs.
  • La brosse plate (ou queue-de-morue) : c’est la plus courante des brosses. Choisissez-la dans une largeur adaptée à votre surface, et assurez-vous qu’elle ne perd pas ses poils. Elles peuvent être proposées en kit de plusieurs dimensions. Une brosse très large est surnommée spalter ; elle est utilisée pour travailler les effets de matières.
  • La brosse ronde : aussi appelée brosse à rechampir, elle vous sera utile pour parachever les angles.
  • Pinceaux pour effets et finitions : ils adoptent des tailles adaptées à leur usage (rond et plat pour les pinceaux à tamponner, ou fins pour les finitions).

Poils naturels ou synthétiques ?

Les poils naturels, en soie de porc, sont réputés pour leur résistance et leur rendu lisse, mais ils n’apprécient guère l’usage de solvants type white spirit.

Quant aux poils synthétiques, généralement en nylon ou en polyester, ils proposent plusieurs options de rigidité, du plus au moins souple. Cette polyvalence en fait un choix parfait pour tous les types de peinture. L’idéal est surtout d’avoir un garnissage suffisant, et surtout de bien l’entretenir.

Pour cela, vous utiliserez de l’eau savonneuse pour les peintures à l’eau, et du white spirit pour les glycéros. Si vous faites juste une pause, enrobez votre brosse d’un film transparent ou glissez-la dans un sac plastique.

A la fin du chantier, grattez la peinture et lavez bien vos pinceaux en les faisant tremper dans de l’eau chaude ou du solvant de nettoyage dans le cas de peinture à solvant. Assurez-vous que les poils sont bien alignés avant de passer à la phase de rangement.

Les brosses seront stockées dans un endroit sec, enrobées de papier journal ou de papier absorbant.

Les rouleaux de peinture

Adaptés aux grandes surfaces de peintures, les rouleaux se composent de trois éléments :

  • Une poignée : comme pour les brosses, testez son confort avant l’achat. Vous pouvez aussi fixer une perche télescopique pour les travaux en hauteur.
  • Une monture à rouleau : prenez-la de bonne qualité et changez ensuite le manchon selon vos besoins.
  • Un manchon : il s’agit du rouleau cylindrique en lui-même. Il peut être en mousse, à poils courts (adapté pour les surfaces lisses) ou longs (pour les surfaces type crépi). Vous trouverez aussi des rouleaux spécialisés, pour le laquage, la lasure…

Certains manchons présentent également des propriétés intéressantes, notamment les anti-gouttes.

Matières naturelle, synthétique ou mélangées ? la première est plus adaptée aux peintures à solvant, les suivantes pour les peintures à l’eau.

Facilitez-vous les pauses en enrobant ensemble rouleau et bac à peinture dans un plastique hermétique : la peinture ne pourra pas sécher et la reprise sera plus aisée.

Vous accompagnerez votre kit de brosses et rouleaux d’un bac à peinture (voir article comment choisir son bac), et si vous travaillez en hauteur, d’escabeau voire d’échafaudage. Enfin, n’oubliez pas le mélangeur : cet outil à fixer sur une perceuse permet un amalgame parfait de votre peinture.

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